top of page

A propos 

 

L'art traditionnel.

 

l’art traditionnel aide l’homme à trouver son propre centre.

Il a un parfum d’infinité, une empreinte d’Absolu.

Sa beauté est un reflet de la Béatitude divine.

Dans l’art traditionnel comme dans toute chose, l’homme doit chercher l’Infini dans une forme relativement simple, à l’intérieur des limites de cette dernière et à travers son aspect qualitatif.

Chercher l’Infini dans l’apparente richesse de la diversité et du changement ne mène finalement qu’à la dispersion et à l’épuisement.

L‘artiste, en façonnant la forme de l'oeuvre se façonne lui-même; et comme la raison d'être de la forme est de communiquer l'Essence ou le contenu céleste, l'artiste voit à priori celui-ci dans le contenant formel; réalisant la forme à partir de l'Essence, il devient Essence en réalisant la forme.

L’art traditionnel n’est pas le miroir d’expériences ou de problèmes individuels.

L’artiste est toujours conscient du fait qu’il n’est ni le créateur, ni l’inventeur de la beauté mais que son œuvre ne sera belle que dans la mesure ou elle obéit à l’ordre cosmique, reflétant ainsi la beauté universelle.

La Beauté est le parfum de la Vérité.

L'art traditionnel est l'action de sublimer le beau.

Le beau est le divin. 

Il est la recherche et la révélation du centre, en nous-mêmes comme autour de nous.

En peinture on doit respecter la surface plane et l’immobilité. Il importe qu’il n’y ait ni perspective, ni ombre, ni mouvement, à moins d’une stylisation qui précisément permet d’intégrer la perspective et les ombres dans le plan, tout en conférant au mouvement une qualité essentielle donc symbolique et normative.

                                                                             --------------------------------------

Chez les modernes, la beauté de l’art traditionnel est devenue synonyme non seulement de faiblesse, mais aussi de sottise, d’illusion, de ridicule; la honte de la faiblesse s’accompagne presque toujours de la haine de ce qui est considéré comme la cause de cette apparente infériorité, à savoir la Tradition, la Contemplation, la Vérité.

On raconte que Til Ulespiègle, ayant été engagé comme peintre à la cour d’un prince, présente à l’assistance une toile vide en déclarant : «Qui n’est pas l’enfant de parents honnêtes ne verra rien sur cette toile». Or, aucun des seigneurs rassemblés ne voulut avouer qu’il ne voyait rien : chacun feignit d’admirer la toile vide.

Il fut un temps où cette histoire pouvait passer pour une plaisanterie; nul n’osait prévoir qu’elle entrerait un jour dans les mœurs du «monde civilisé». 

De nos jours, n’importe qui peut montrer n’importe quoi au nom de «l’art pour l’art», et si nous protestons au nom de la vérité et de l’intelligence, on nous répond que nous ne comprenons rien, comme si nous avions une lacune mystérieuse nous empêchant de comprendre.

Selon un abus de langage fort répandu de nos jours, «comprendre» veut dire «accepter»; refuser, c’est ne pas comprendre; comme s’il n’arrivait jamais qu’on refuse une chose précisément parce qu’on la comprend, ou au contraire qu’on l’accepte parce qu’on ne la comprend pas ! 

La création artistique moderne n'est qu’erreur philosophique et déformation mentale.

Chacun se croit obligé d’être un grand homme; la nouveauté est prise pour de l’originalité, l’introspection morbide pour de la profondeur, le cynisme pour de la sincérité, la prétention pour du génie.

La grande erreur de ces artistes est d’ignorer délibérément la valeur objective et qualitative des formes et des couleurs et de se croire à l’abri dans un subjectivisme qu’ils estiment intéressant et impénétrable, alors qu’il n’est que banal et ridicule de sorte que nous somme tombés dans le domaine de la pure subjectivité individuelle.

L’homme se prend pour le centre du monde et cela d’autant plus profondément qu’aucun langage universel ou collectif ne s’impose plus.

Comme le Ciel reste désormais fermé, et que le monde sensible n’est plus pour lui objet de contemplation, il s’est tourné vers la région chaotique du subconscient infra-humain.

© theeyeoftheheart.net

bottom of page